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Il fait chaud.

Le bitume soupire, les corps s’alourdissent.

Dans l’air vibre un désir lent,

presque animal, presque sacré.

L’été, quand il s’emballe, devient … Tantra.

Tout devient peau :

la lumière qui caresse,

le vent qui effleure la nuque,

la sueur qui perle,

offrande silencieuse du corps au monde.

La canicule ne permet pas la fuite.

Elle oblige à *ralentir*,

à *habiter* son souffle,

à *s’ouvrir* malgré la moiteur,

à *se déposer* là, exactement là où l’on est.

Le massage tantrique est de la même étoffe.

Il ne cherche pas à rafraîchir,

mais à *embrasser la chaleur*,

à la guider dans les méandres du corps,

comme un feu sacré qui consume les résistances,

et laisse place à la *présence nue*,

douce, moite, vivante.

Le toucher devient oasis.

Chaque main posée est une onde fraîche dans l’incendie.

Mais ce n’est pas le froid que l’on cherche —

c’est la *fusion* – *l’union*.

Avec soi, avec l’instant, avec la brûlure d’être en vie.

Canicule ou pas, le Tantra invite à la même danse :

celle du *soleil qui éclaire*,

du *corps qui sent*,

du *temps suspendu* entre deux soupirs.

Sahridaya – Tantra Douceur Cachemire

☀️ La canicule et le massage tantrique : quand le feu devient présence

L’été étire ses jours comme une langue de feu.

La chaleur s’infiltre partout — dans les murs, dans les corps, dans les silences.

C’est la saison du *ralentissement forcé*, du *corps qui dit stop*, du *souffle qui cherche l’ombre*.

Et si cette canicule devenait une porte vers soi,

non pas à fuir, mais à accueillir ?

Comme le massage tantrique, l’été brûlant nous pousse à ressentir plus finement.

Pas à fuir l’inconfort, mais à *habiter pleinement* ce qui est. Accepter. S’abandonner.

🔥 Quand la chaleur devient un maître tantrique

Le Tantra, ce n’est pas le confort.

C’est le feu, le vivant, l’invitation à *être là* — même dans la brûlure.

La canicule agit de la même manière.

Elle *dénude les nerfs*, ralentit le pas, fait fondre les défenses.

Elle oblige à entrer dans une temporalité nouvelle :

celle du *geste lent*, du *souffle conscient*, du *contact subtil*.

Dans cette moiteur pesante, tout devient sensation :

le drap qui colle, le souffle chaud sur la peau,

la goutte d’eau glacée qui glisse dans le cou.

🌿 Le massage tantrique : un refuge dans la brûlure

Recevoir un massage tantrique en plein été,

ce n’est pas chercher à se rafraîchir.

C’est *plonger dans la chaleur* — mais autrement.

C’est laisser le feu *traverser* plutôt que consumer.

C’est permettre aux tensions fondues de s’échapper,

aux cuirasses de s’évaporer,

et au *corps d’exister sans filtre*, dans son jus, dans son jus-sens.

Le toucher devient fluide, presque liquide.

La peau, déjà échauffée par le soleil, est prête à s’ouvrir.

Chaque caresse devient oasis,

chaque souffle partagé, une onde fraîche dans l’intime.

🌕 La saison de l’abandon

L’été est une saison charnelle.

Il nous rappelle que nous sommes faits de *peau*, de *sang chaud*, de *désir de vivre*.

Le massage tantrique, dans cette période, est un *rite d’abandon*.

On ne cherche plus à contrôler.

On *fond*, on *s’abandonne*, on *respire* plus grand.

Et dans cette fusion avec l’instant — moite, dense, vibrant —

quelque chose de plus profond peut surgir :

le *plaisir d’être*, simplement.

✨ Et si la canicule était un appel ?

Un appel à ralentir.

À sentir.

À ne plus se protéger du monde, mais à l’*épouser*.

Le massage tantrique, en été, n’est pas un luxe.

C’est une *médecine sensuelle*,

un art de vivre dans le feu sans s’y brûler.

Et vous, quand avez-vous laissé votre corps *fondre en paix* pour la dernière fois ?

Sahridaya – Tantra Douceur Cachemire